Cercle de pardon

CERCLES DE PARDON le 10 juin 2018

De 17h à 20h au centre Majorana

53 chemin Nicol à Toulouse (proche sortie Gramont)

Renseignement au 06 72 15 06 31

Expérimenter une nouvelle approche laïque du pardon

Créés en 2012 par Olivier Clerc les Cercles de Pardon ont pour objectif de vous faire vivre en deux ou trois heures un très beau rituel de guérison du cœur, aussi simple que puissant.

Approche transpersonnelle, un Cercle de Pardon vous donne l’occasion de faire œuvre de pardon vis-à-vis des autres et de vous-même, y compris par rapport à des personnes non présentes, sans avoir à évoquer devant autrui vos problématiques ou blessures personnelles.

Il permet à votre cœur de guérir et de se libérer des couches de rancune, de tristesse ou de haine qui l’empêchent d’aimer pleinement.

Cette manière nouvelle d’aborder le pardon a déjà profité à quelques milliers de personnes, dans près d’une dizaine de pays.
www.cerclesdepardon.fr

Tarif : 20 euros
Inscription: Karine.roches@wanadoo.fr
Cercles à la demande autour de Toulouse ou dans les institutions

Animé par Karine Roches
membre de
L’Association Pardon International
16 rue René Cassin, F-71250 Cluny
www.assoc-pardon-international.org


Les différentes raisons pour consulter

Les raisons qui motivent une personne à venir consulter sont très variées. Etant donné spirale mosaiqueque chacun saigne de là où il est blessé, personne d’autre que vous ne peut faire cette démarche à votre place. Par contre il est possible de sentir que votre entourage vous encourage à faire le pas. C’est parfois comme cela que nous ressentons alors, notre besoin, jusqu’ici resté profondément enfouis dans notre inconscient. Dans tous les cas, venir prendre un espace pour apprendre à s’occuper de soi, apprendre à ne plus faire seul, pouvoir dire des choses et apprendre à s’écouter permet de débloquer des nœuds émotionnels et comprendre le mal dans sa peau.

Voici une liste non exhaustive de motifs qui font faire le pas:

  • Je suis timide, je ne sais pas parler de moi, j’ai des problèmes de communication avec ma femme/mon mari.
  • Je ne me sens pas bien dans mes relations. Je n’arrive pas à dire les choses, je me bloque.
  • Je fais toujours des rencontres amoureuses qui ne durent pas, j’ai peur de ne jamais trouver l’âme sœur, j’aimerai tellement fonder une famille. J’ai aussi envie d’être maman.
  • Je suis en quête d’amour avec toutes mes relations, je le ressens.Floating Iceberg in the Open Ocean with Horizon Day
  • Je ne comprends rien au monde qui m’entoure, j’ai peur.
  • Je ne supporte pas les conflits, j’ai peur de dire ce que je pense.
  • On m’a dit que j’avais perdu la flamme dans mes yeux, c’est vrai, je me sens aigrisse, triste depuis quelques mois, années même quand j’y pense.
  • Je parle mal à mes enfants, je cris souvent, ils m’insupportent, j’ai honte de dire des choses pareilles.
  • Je n’ai plus d’énergie, je suis tout le temps fatiguée.
  • A chaque Noël c’est toujours difficile d’aller dans ma famille. Je repars encore plus mal.
  • Je ne dors pas bien depuis quelques mois.
  • Je sens que je pourrais devenir violente, je m’énerve et puis je pleure, je m’en veux d’être comme ça, mais je ne le supporte plus.
  • J’aimerai faire autre chose professionnellement, mais je ne sais pas quoi, je n’ai pas vraiment de désir dans la vie. Je me laisse porter.
  • J’ai des problèmes sexuels avec ma compagne.
  • J’ai mal dans mon ventre souvent, les examens ne parlent pas de problèmes graves. Mon médecin m’a dit que cela pouvait venir de problèmes plus profonds. C’est pas étonnant, avec les problèmes familiaux que je traînent. Comme cela dure depuis que je suis petite, je m’inquiète un peu.
  • J’ai honte souvent de moi, de ce que je fais, je sens qu’il y a des choses dans ma fissure jeune plantevie que je n’arrive pas à faire. J’ai peur de beaucoup de choses.
  • Je n’arrive pas à me poser, je suis toujours en train de faire quelque chose.
  • Je n’ose pas m’affirmer, je me sens souvent plus inférieure que les autres. Je pense tout le temps que l’autre ferait mieux que moi.
  • Les autres en général m’insupportent. L’enfer c’est les autres.
  • Je grignote souvent, je n’arrive pas à m’arrêter, je sens que c’est profond mais je ne sais pas ce que c’est. C’est plus fort que moi.
  • J’ai toujours une liste de chose à faire, j’ai le sentiment de courir tout le temps.
  • Je tombe souvent malade, je suis fragile.
  • J’ai été agressé petit, je voudrais comprendre pourquoi cela ne s’arrête jamais de revenir.
  • Il/elle a une maîtresse, un amant, je ne veux pas le/la quitter, comment je peux faire?portes ouverture chemin
  • Je ne suis pas du genre à me mettre en avant, mais ça bouillonne dedans. J’en ai marre de toujours passer pour la cinquième roue du carrosse.
  • Ma fille m’énerve, elle s’oppose tout le temps à moi, ça me fait péter les plombs.
  • Je ne vais pas me plaindre, j’ai tout pour être heureuse et pourtant, j’ai le sentiment d’aller de plus en plus mal.
  • Je voudrais comprendre pourquoi je me fais vomir, pourquoi je m’interdis souvent de me faire plaisir, de faire des bonnes choses pour moi, sortir avec des amis, je n’ose pas faire le pas. Je crois que je ne sais pas faire. C’est pas moi qui décide.
  • Je ne vois plus mon fils/fille depuis notre séparation, elle ne veut plus que je le vois.
  • J’ai des problèmes dans mon couple, nous n’avons plus de projets et je sens qu’il y a des ressentiments de part et d’autre.
  • Je m’effondre dès que je dois lui parler, il ne supporte pas quand je pleure, il dit que je fais que des problèmes.
  • Il est très jaloux, je vis un enfer.
  • Il ne m’aide jamais. J’ai le sentiment d’être tout le temps insatisfaite. Il me faudrait toujours plus. Plus d’attention, qu’il me fasse toujours plus de cadeaux, qu’il fasse des choses pour moi.
  • Elle est tout le temps en train de se plaindre qu’on ne parle pas assez. Ça m’agace, j’ai même plus envie de rentrer chez moi, d’ailleurs je reste de plus en plus longtemps au travail. Au moins, là je n’entends pas de reproches.
  • Elle me rappelle ma mère. C’est sa faute, elle ne comprend rien quand je lui parle.IMGP1349
  • J’ai perdu confiance avec tous les hommes.
  • Je n’ai pas de plaisir, je suis psycho-rigide, je laisse rien passer.
  • Mon père était absent petite, il n’aidait pas beaucoup ma mère, elle était souvent en colère contre lui, ils se disputaient souvent, il y avait même de la violence, j’ai vu des choses pas terrible, j’ai peur de faire pareil avec mes enfants, ne pas me rendre compte des dégâts.
  • On partait souvent dans sa famille, on partait jamais en vacance ensemble.
  • Il n’aime pas ma famille, aujourd’hui cela me pèse beaucoup.
  • Je manque cruellement de confiance en moi.
  • Je fais des cauchemars.
  • J’ai le sentiment de tout le temps me battre dans la vie.DSCN0711

 

Les émotions

Les émotions

Un peu d’étymologie : Du latin « ex movere » l’émotion vient à la fois de : « ex » signifiant au dehors.  » motus » signifiant mouvement. « movere » voulant dire s’émouvoir, remuer, bouger, ébranler, agiter.

Ce qui donne à l’émotion la caractéristique de ce qui nous met en mouvement. DSCN0120Mouvement qui s’appréhende dans le corps par les courants végétatifs, les réactions viscérales, les excitations somatiques et sensorielles, les sensations et les 5 sens régis par le système nerveux autonome et qui cherchent à s’exprimer au dehors pour leur trouver un sens.

L’émotion est un phénomène physiologique spontané, elle informe l’organisme de la menace d’un changement réel ou fantasmé. Contrairement au sentiment, sa durée est assez courte et elle nous prépare à agir. Elle passe par le corps, déclenche une multitude de décharges électriques, hormonales et viscérales.

L’émotion est indispensable dans le processus de conscience et Damasio dit que cette conscience s’appuie sur des assisses corporelles, voire neurobiologiques où les émotions y jouent un rôle central de médiateur.

L’universalité des émotions à travers les cultures chez l’homme et dans le règne animal laisse penser qu’il s’agit de processus adaptatifs, favorisant la survie de l’individu et de l’espèce[1]. C. Darwin a le premier donné à la capacité d’expression émotionnelle chez l’homme et l’animal un rôle majeur de sélection naturelle dans ses théories sur l’évolution.k

DSCN0223L’émotion a une valeur de signal et surtout de langage pré-verbal.

L’émotion est un organisateur des processus primaires de l’appareil psychique, régi par le principe de plaisir, lors de l’évaluation du bon et du mauvais et leur catégorisation progressive dans le vécu du nourrisson.

L’émotion donne donc lieu à une manifestation corporelle qui exprime une sensation ou un ressenti, en réponse à l’action d’un environnement donné,

En neuroscience nous le verrons, ce chemin induit une véritable cascade de changement psycho-physiologique.

C’est un mécanisme naturel et vital vécu :

  • Physiquement (décharge électrique accompagné de changement hormonaux et de manifestations corporelles). Elle déclenche donc une tension de l’organisme dont le but est de mettre en action un mouvement pour retrouver un équilibre acceptable.
  • Psychiquement (le cerveau est constitué d’éléments chimiques dont nos émotions modifient la structure de nos connexions neuronales). L’émotion influence aussi la mémoire en envoyant des informations liées au rapport qu’entretien la perceptionIMGP1329 du sujet sur le monde et comment il se le représente. Les émotions jouent un rôle majeur dans de nombreux aspects de la vie : A l’école, mal gérées, elles peuvent être à la source de violences, d’agressions et de conflits entre les enseignants et les élèves. En politique, les partis en jouent durant les campagnes électorales. Les émotions peuvent aussi se révéler décisives lors des négociations internationales. En économie, elles influencent les prises de décisions et la gestion du risque. Cette fonction de médiateur correspond à la nature même de l’étymologie du mot psychothérapie.
  • La nature étymologique de l’émotion en ce qu’elle tente de mettre au dehors le sens d’un mouvement endogène peut être vue comme un intermédiaire privilégié entre le dedans et le dehors.
  • En sport, elles paralysent ou décuplent les performances des athlètes[2]« .
  • En art, elles sont non seulement sources de créativité, mais également induites par la peinture, la musique et d’autres formes d’expression artistique.
  • Dans les tribunaux, les juges et les jurés ne sauraient être insensibles à la détresse des victimes.
  • « Dans le domaine de la santé, elles contribuent tant au bien-être qu’à la dépression ou à l’anxiété.
  • Voici ce que dit l’université de Genève :
  • L’émotion participe donc aux processus subjectifs de la conscience de soi et d’autrui.
  • Du grec « thérapéia », thérapie signifie soin religieux ou plus exactement le culte voué aux dieux. « Les religieuses appelées » thérapeutris » prennent soin des statues des dieux, elles se chargent de maintenir une bonne relation entre les hommes et les dieux. Elles sont des médiatrices entre la matière et l’esprit.[3]« 
  • L’étymologie du mot psyché vient du grec « psukhê » désignant l’âme, le souffle de vie, l’énergie vitale, le siège des émotions.L’émotivité d’une personne, ou au DSCN9608contraire son manque d’émotion peut constituer le symptôme d’une souffrance psychique : nous entendons souvent dire d’une personne qu’elle est trop sensible, en proie à ses émotions, « elle a du mal à gérer ses émotions », sous entendu, elle ne met pas de sens à ce qu’elle sent ou au contraire trop dans le concept, c’est une « intello », elle analyse tout. Elle se coupe de ses émotions, sous entendu, elle n’est pas en contact avec sa profondeur. En Analyse Psycho-organique, l’une des intentions est de soutenir l’élan de la personne vers une prise de conscience du lien entre ce qu’elle est en train de dire et ce qu’elle ressent au moment où elle le dit. Nous savons qu’il est important de pouvoir exprimer ce que l’on ressent à quelqu’un qui le comprend pour donner un sens à ce que l’on ressent. Coupée de cela, la personne n’est pas consciente et poursuit sa route avec une moitié d’elle-même qui se « terre ».
  • Je ne pense pas que cela soit aussi arbitraire mais nous pouvons pourtant garder de ces stéréotypes, une idée qui est celle de la coupure intra-psychique ou inter-personnelle comme symptôme d’une carence relationnelle précoce, et des conséquences qu’elle engendre quelque soit la position dans laquelle on se trouve.

[1] R. Dantzer  » Les émotions  » Ed Que sais-je?, 2005, p.11

[2] Site Internet de PRN science affective de Genève.

[3] S. Ginger, Extrait de l’ouvrage: « La gestalt, une thérapie du contact », Homme et groupes édit. Paris 1re . 2006