Car nous venons tous du pays de notre enfance
Ne jamais laisser croire à un enfant.
Que ses désirs sont tous puissants …
Pas plus que les autres d’ailleurs.
Quand un enfant nous parle, le plus important
n’est pas d’écouter ce qu’il dit,
mais d’entendre comment il vit ce qu’il dit.
Être à l’écoute réelle d’un enfant,
c’est accepter d’être à l’écoute de l’enfant
qui est en nous et à chaque instant.
C’est un beau cadeau à faire à nos enfants
de leur permettre de découvrir
que, derrière toute peur, il y a un ou plusieurs désirs
qui tentent de se faire entendre.
Osons dire à nos enfants : « Je ne vous aime pas pareil »
et à chacun : « L’amour que j’ai pour toi est unique ».
Avec un enfant,
chaque fois que je peux proposer,
expliquer et dialoguer,
je serai moins tenté d’exiger,
de contraindre ou d’imposer.
Les enfants, quel que soit leur âge,
sont d’une incroyable créativité
pour réveiller l’ex-enfant blessé, humilié,
qui est toujours en nous.
Parfois, les parents font les enfants,
mais toujours les enfants font les parents.
Au-delà de l’amour,
un enfant a surtout besoin d’une relation claire,
au bout de laquelle il y a un adulte consistant.
Je rêve d’un jour proche
où la communication
et les relations humaines
seront enseignées à l’école.
Un enfant attend des adultes
des demandes et des positionnements clairs
plus que des manifestations d’amour
envahissantes et réductrices.
Comme parents, nous avons à répondre
aux besoins de nos enfants.
Nous n’avons pas à satisfaire tous leurs désirs
La relation « en-saignant » « en-saignée » est une des plus douloureuses
de l’enfance.
L’amour parental est le seul amour
que nous offrons à un enfant pour
lui permettre un jour de nous quitter.
Jacques Salomé